L’accessibilité des vélos dans les transports collectifs nécessite un choc d’offre et de simplification

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Le collectif Mon vélo dans le train qui réunit 12 organisations de promotion du vélo et du train publie un Livre blanc sur l’inadéquation entre les besoins des cyclistes et l’offre vélo dans les trains.

Qu’il s’agisse de rejoindre une randonnée avec un vélo chargé de bagages ou de réaliser le dernier kilomètre d’un trajet local, mettre son vélo dans les transports publics est l’évidente alternative décarbonée à la mobilité tout-automobile. Encore faut-il que cela soit possible et facile.

La comparaison avec d’autres pays européens et notamment en Europe Centrale, montre un retard considérable de cette prise en considération en France. Malgré quelques évolutions positives, le manque de place à bord des trains, les billetteries inadaptées ou les réservations obligatoires dissuasives, sont autant de freins à une mobilité train + vélo qui devrait pourtant être la pierre angulaire des évolutions de nos déplacements.
Fort de l’expérience de ses nombreux membres, le Collectif « Mon Vélo Dans Le Train » a regroupé dans un « livre blanc » son constat de la situation en France, les possibilités qui existent dans les pays voisins, et ses demandes concrètes pour mettre les transports publics français à niveau : un choc d’offre (plus de places vélos et plus de trains), et un choc de simplification (billetteries et parcours en gares pour l’accès aux trains) sont indispensables.

> Consultez le communiqué de presse

 

4 avis sur “L’accessibilité des vélos dans les transports collectifs nécessite un choc d’offre et de simplification”

  1. Prendre le train est décourageant, la compréhension du fonctionnement et l accès en gare. J ai un velo électrique mais je ne peux pas accéder à certains quais : pas d ascenseur, ni de rampe d accès. Pourtant le vélo me permettrait de laisser ma voiture pour mes trajets quotidien si je pouvais jumeler avec le train.
    Idem pour partir en vacances.
    C est dommage et ridicule…

  2. Bonne initiative, voilà une solution évidente, nous avons des voies des trains et des vélos , inutile de surproduire des véhicules motorisés pour résoudre 2 problèmes : les longues distances , pénibles à rouler en voitures, et les courtes aussi pénibles en automobiles.
    L’adaptation de tous les trains est la clé,
    Les véhicules motorisés individuels ( en France, le nombre moyen de personnes transportés par une Automobile au quotidien et d’environ 1,5 personnes par véhicule), doit être réservé aux personnes à mobilité réduite qu’elle qu’en soit la raison.
    Le réseau ferroviaire français, ne demande qu’à être réactivé, dans sa toile la plus étendue , puisqu’il a existé, et les vélos assistés répondent dans dans la plupart des cas aux difficultés de poids, d’entraînement, de parcours et de capacité d’emport. C’est l’innovation majeure de ces dernières décennies.

  3. Expérience personnelle, en France avec les réservations obligatoires Impossible de planifier un voyage avec plusieurs correspondances. (TER, Intercité, Ouigo, TGV.)

    1. Pareil pour moi: « reserver votre billet, le chef de gare vous dira au moment de monter dans le train si vous pouvez mettre de vélo ou pas… XD »

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