La Brède est la patrie du célèbre philosophe-viticulteur Montesquieu,  auteur « De l’esprit des lois » ; son château fortifié de style Renaissance est entouré de larges douves et d’un beau parc à l’anglaise.

Un circuit aux alentours de La Brède est possible à la découverte de châteaux vinicoles en production bio,  mode encore peu développé dans les appellations de Bordeaux.

Dans ce tronçon, on effectue une transition paysagère entre les fameux vignobles des Graves et les zones forestières des landes de Gascogne que l’on aborde par la belle piste cyclable départementale qui débute à l’ancienne gare. On file droit au sud à travers des clairières de feuillus qui font vite place à des pinèdes.

Dans le Parc des Landes de Gascogne, le domaine nature d’Hostens, propose baignade, activités nautiques, et sorties environnementales à la découverte des richesses écologiques que constituent les étangs, les landes humides, les tourbières, les chênaies… La forêt de pins, fragilisée par les incendies, borde cette belle piste cyclable qui file vers Saint-Symphorien via Le Tuzan.

A Hostens, on peut rallier le bassin d’Arcachon en empruntant la voie verte qui se dirige vers Mios.

Le parcours ne manque pas d’attraits touristiques : pagayer sur le Ciron à Villandraut, admirer la collégiale d’Uzeste ou faire un détour par les vignobles de Sauternes.

A Le Nizan Gare, deux parcours sont proposés :

• Le parcours officiel de la Scandibérique :  il file vers Langon et effectue un détour par le Pays d’Albret. 

• Le parcours CycloTransEurope : plus direct, il file vers Bazas , puis plein sud. Depuis Bazas, une liaison mène  au canal de la Garonne.

Le charme des voies vertes est aussi d’en sortir, faites un détour par Bazas, cette ancienne ville fortifiée, dont l’imposante cathédrale est inscrite au Patrimoine mondial des chemins de Compostelle.
Flânez dans les ruelles bordées de maisons à pans de bois, profitez d’une halte dans le jardin du Chapître, adossé à la cathédrale, et qui offre une jolie vue sur la vallée de la Beuve et les remparts.

Bazas est le point de départ, direction plein sud, de la grande traversée forestière aux confins de la Gironde et des Landes. Une voie verte nous emmène à Captieux.

Aux confins de la Gironde et des Landes, le parcours continue d’abord par la voie verte, puis par des petites routes forestières très tranquilles. 

Les pins y sont plus nombreux que les habitants avec en moyenne 5 habitants au km², une des densités les plus faibles de France mais il n’est pas rare de trouver en chemin des marcheurs en direction de Compostelle.

Un détour par Giscos permet d’admirer un exemple typique de métairie dans son airial, clairière caractéristique de l’organisation agro-pastorale d’antan.

Bourriot-Bergonce est un village à l’ambiance particulière, celle d’un ensemble de maisons au milieu d’une clairière aérée, typique des airiaux landais. A quelques kilomètres au sud-ouest, la visite de la chapelle de Lugaut, datant du XIIIe siècle, mérite le détour comme le font les pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Attention, l’emprunt d’un tronçon de l’ancienne voie ferrée non revêtue n’est possible que par des vélos tous terrains. Comme par le trajet direct, on rejoint Saint-Gor où l’on bifurque direction Roquefort, petit centre urbain.

Jugée sur le vallon de l’Estampon, Roquefort est un ancien castelnau, place forte puissante du XIVe siècle autour du château de Pénecadet.

En quittant la zone forestière par Sarbazan, on aborde le pays des bastides de l’Armagnac, fameuse contrée vinicole à cheval avec le Gers voisin.

Dans la vallée de la Douze, la tour des Templiers signale l’entrée dans Saint-Justin, bastide de 1280 organisée autour de sa place centrale carrée. Sous les arcades de cette charmante place des Tilleuls, il fait bon profiter de l’ombre pour une halte où le temps paraît comme suspendu. Dans cette ambiance apaisée, on rejoint à quelques kilomètres Labastide-d’Armagnac.

Labastide-d’Armagnac suscite un sentiment de quiétude. Pas étonnant qu’elle soit une des premières et rares cités françaises à adhérer au mouvement « Cittaslow » !

N’hésitez pas à faire honneur mais avec modération aux productions locales, l’Armagnac, digestif fort, se déclinant désormais en apéritif plus léger, le floc de Gascogne.

Quelques coups de pédales suffisent pour rejoindre l’étonnante chapelle de Notre-Dame-des-Cyclistes !

A partir de Labastide, on retrouve l’itinéraire officiel de la Scandibérique qui accueille la voie verte du Marsan et de l’Armagnac. Ce couloir de verdure met les cyclistes à l’abri des ardeurs du soleil mais est aménagé de façon fort rustique.

A Villeneuve-de-Marsan, ne manquez pas son marché et sa halle qui accueille en saison hivernale un des derniers marchés au gras, foire qui rassemble des vendeurs d’oies et de canards et des producteurs de tous les produits qui en sont issus ! Pas très recommandés aux végétariens !

Les arènes, au style hispano-mauresque des années 30, méritent aussi un détour. Elles n’accueillent pas des corridas avec mise à mort des animaux mais des courses de vaches landaises.

L’étape se poursuit via la voie verte du Marsan, parfaitement aménagée, qui vous fait arriver sans difficultés jusqu’au centre de Mont-de-Marsan.

Lussac-les-Châteaux est réputée pour son musée de la Préhistoire. Des ateliers jeune public, des animations en famille et la visite des grottes y sont proposés.

Montmorillon, cité de l’écrit et des métiers du livre, à une dizaine de kilomètres à l’est de Lussac-les-Châteaux, raviront les amateurs de livres.

Depuis Lussac-les-Châteaux, on chemine sur de petites routes, jamais très loin des rives de la Vienne. Rive gauche, plage et baignade à Queaux. Rive droite, base de canoë-kayak à Moussac. A L‘Isle-Jourdain, le lac de Chardes offre  aire de jeux et de pique-nique.

A L’Isle-Jourdain, le panorama sur la vallée de la Vienne à partir du viaduc est superbe.

Le parcours jusqu’à Millac se déploie entre champs, bois et prairies puis passe à proximité des barrages-usines qui régulent le cours d’eau de la Vienne.

La splendide abbaye de Réau à Saint-Martin-l’Ars, rive gauche, mérite un détour.

Le parcours débute à Availles-Limouzine, ancienne ville fortifiée, édifiée sur un promontoire puis  passe à proximité  du parc architectural  du domaine du Bois Buchet, au nord de Lessac, où la balade parmi les constructions expérimentales est passionnante.

Plus au sud, l’ancienne forteresse du village médiéval de Saint-Germain-de-Confolens, à la confluence de la Vienne et de l’Issoire, surplombe la vallée. Possibilité aussi de rouler sur l’ancienne voie ferrée jusqu’à Confolens, voie verte agréable et ombragée, mais assez dégradée.

Confolens, à la confluence de la Vienne et du Goire, ancienne cité médiévale comme en témoignent le Pont-Vieux et ses maisons à pan de bois, est animée tous les étés par son festival de danses et de musique.

A Manot, ne manquez pas les chapiteaux sculptés du portail de l’église Saint-Martial.

Depuis la fin du XIXe s., en raison d’important gisement d’argile, une usine tuilière a été implantée à Roumazières-Loubert. Cette cité tuilière abrite des éléments architecturaux particuliers : épis de faîtage, mureuses, frontons…
Aux confins de la Charente Limousine, le parcours serpente entre forêts et prairies au milieu d’une nature verdoyante et sauvage. On traverse un seul village, Genouillac, et de nombreux hameaux. Il est donc prudent d’emporter son ravitaillement.

Parcourir cette étape c’est ouvrir un livre d’histoire : l’imposante croix de Lorraine du Mémorial de la résistance à Chasseneuil-sur-Bonnieure, le château de la Rochefoucauld remanié au fil des siècles, du simple donjon aux galeries italiennes, le moulin restauré de la Forge qui produit des farines et celui de la Pierre capable de scier d’énormes blocs de calcaire, puis à Vilhonneur les grottes préhistoriques du Placard gravées de signes énigmatiques.

La voie verte de la Coulée de l’Oc, aménagée sur l’ancienne voie ferrée Angoulême-Nontron, se déploie de Chazelles au village de la Brouterie.

A Chazelles, la Flow Vélo – V92 fusionne avec l’Eurovéo 3. La brasserie artisanale « La Rainette », installée dans un ancien moulin, permet une jolie pause au bord du Bandiat.

L’itinéraire passe près du site naturel des sources de la Touvre et de ses étonnantes résurgences.

Le parcours de la Scandibérique est vallonné avec quelques montées accentuées.
Bien jalonné, il file vers les lacs de Haute-Charente, dépaysement garanti.
Jusqu’à Eymouthiers, il emprunte de petites routes paisibles. Il rejoint la voie verte « La Coulée de l’Oc » et effectue un détour au nord d’Angoulême par le plan d’eau de Saint-Yrieix.

CycloTransEurope propose un parcours alternatif par la Rochefoucauld, vallonné mais avec un dénivelé moins important (571 m de dénivelé positif au lieu de 930 m), plus direct, sur de petites routes tranquilles, trace gpx à télécharger.