Ce nouveau schéma, le SDRIF-E, ne mentionne que très marginalement les différentes véloroutes existantes ou en projet qui traversent la région. Elles sont pourtant toutes inscrites au Schéma national des véloroutes publiées, avec une carte, au Journal officiel. Elles sont sept : la Scandibérique (EuroVélo 3), l’Avenue verte Londres-Paris (V16), la Véloroute du Nord (V32), la Véloscénie (V40), l’itinéraire Paris-Strasbourg (V52), le Chemin des flotteurs (V55) à l’est de Montereau le long de l’Yonne, et la Seine à Vélo (V33).
Ces projets sont portés par de nombreuses collectivités, bien qu’aucun document de planification ni de contractualisation d’échelle régionale n’en confirme l’existence et n’en soutient la mise en œuvre. Dans le SDRIF-E, il est regrettable que ces tracés, porteurs d’itinéraires à même de participer à une mobilité décarbonée, au développement du slow tourisme et au développement des territoires, n’y soient inscrits de manière claire et explicite.
En conséquence, le Collectif associatif « Vallée de la Seine à vélo – de la source à la mer » demande que toutes ces véloroutes nationales (et même européenne dans le cas de la Scandibérique) figurent explicitement sur une carte du SDRIF-E.
Lors de l’enquête publique qui a eu lieu en février-mars 2024, il a déposé une contribution (ci-dessous) et rencontrée une commissaire enquêteuse.